Mon parcours

Sensible à l’écologie depuis mon enfance, j’ai suivi les chemins tous tracés qu’on nous présente, rencontrant parfois des difficulté, et ce depuis ma scolarité. J’ai ensuite rejoins le monde du travail salarial sans grande ambition car c’est le mode de vie qui nous est présenté par défaut. Allant d’un métier à un autre pour travailler dans l’enseignement, l’informatique ou la sécurité, je n’ai jamais trouvé ma place.
Ayant approfondi mon approche des questions environnementales et sociétales à l’âge adulte, j’ai constaté que le système de société globalement répandu sur notre planète méprise le fonctionnement naturel des écosystèmes, plaçant les humains à part plutôt qu’en les considérant comme un des éléments faisant partie du même ensemble. Je ne suis pas le seul a avoir fait cette constatation : les concepts tels que la décroissance et la simplicité volontaire (voir plus bas pour les définitions) sont dans l’air du temps.

Il semblerait que pour la majorité des gens cela semble compliqué d’entrevoir d’autres modes de vie que ceux présentés, encouragés (voire imposés ?) par la société. J’estime que cette société est tombée dans un cercle vicieux de surproduction : des bénéfices retirés de la modernité pour se « faciliter la vie » depuis la révolution industrielle on est passé progressivement à un système de surenchères où la population se fait amadouer par des plaisirs rapides liés à la société de consommation et à son économie surproductive aux conséquences désastreuses pour la planète.
Beaucoup de gens ne s’écoutent plus, ne savent plus rester « avec eux même » sans distractions, ils consomment (du divertissement, des médias, des plaisirs rapides plutôt que du bonheur) afin de remplir un « vide intérieur » qu’ils ne savent plus dompter. Souvent le lien avec la nature et ses bienfaits ressourçants est rompu ou ténu.

Conditionnés depuis le plus jeune âge, il est difficile de ne pas suivre les sentiers rebattus présenté par notre société pour suivre sa propre voie. J’ai ainsi rencontré plusieurs embûches se dressant devant moi et mes aspirations d’être plus en accord avec l’environnement et avec mes besoins vitaux, qui n’entrent guère en adéquation avec la norme établie. Il y a quelques années j’ai donc quitté Paris pour emménager dans ma région d’origine. Cela m’a permis de me remettre au jardinage et de passer plus de temps au contact de la nature. Constatant que cela m’apportait beaucoup de bien-être j’ai décidé de concentrer mon activité dans ces domaines et de les partager avec les autres. Je mets donc en avant mes idées et mes passions dans l’intérêt de la nature et de la Terre. Mon site est bilingue car je peux le faire, j’aime les langues et cela permet de toucher davantage de personnes.

Définitions

Décroissance :
« La décroissance est un concept à la fois politique, économique et social, né dans les années 1970 et selon lequel la croissance économique apporte plus de nuisances que de bienfaits à l’humanité.

Selon les acteurs du mouvement de la décroissance, le processus d’industrialisation a trois conséquences négatives : des dysfonctionnements de l’économie (chômage de masse, précarité, etc.), l’aliénation au travail (stress, harcèlement moral, multiplication des accidents, etc.) et la pollution, responsable de la détérioration des écosystèmes et de la disparition de milliers d’espèces animales. L’action de l’homme sur la planète a fait entrer celle-ci dans ce que certains scientifiques considèrent comme une nouvelle époque géologique, appelée l’Anthropocène (qui aurait succédé à l’Holocène), et cette action menacerait l’espèce humaine elle-même. L’objectif de la décroissance est de cesser de faire de la croissance un objectif. » – Wikipédia

Simplicité volontaire :
« Les syntagmes simplicité volontaire et sobriété volontaire désignent un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation et les impacts de ce choix.

D’un point de vue spirituel, l’objectif serait en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui peuvent donner la priorité à des valeurs morales, qui déterminent alors les structures familiales, communautaires et/ou les choix écologiques. » – Wikipédia

Confiture de physalis

Les physalis sont délicieux quand ils sont bien mûrs. Dans ma région ils tiennent bien à l’extérieur jusqu’aux premiers gels, mais les derniers fruits ne parviennent pas à mûrir. Aussi j’aime faire de la confiture avec ces fruits savoureux.

J’utilise donc une cueillette hivernale pour cette recette qui fonctionne tout aussi bien avec des fruits mûrs. Je retire les fruits de leurs collerettes, conservant tout ceux qui ont mûri (ils sont orangés) ou verts mais non endommagés. Je les lave, j’ajoute un citron et je pèse l’ensemble des fruits. Il me faudra utiliser moitié moins de sucre.

Je coupe ensuite le citron en morceaux. Je le mets dans une casserole avec un peu d’eau et les fruits de physalis. J’ajoute le sucre et je fais chauffer l’ensemble à feu doux.

Je surveille la cuisson et utilise un presse-purée pour écraser les fruits quand ils commencent à cuire. Quand le contenu ressemble à de la confiture j’arrête le feu. Je verse la confiture dans un pot préalablement lavé et bouilli afin d’être désinfecté. Je referme le pot et le retourne jusqu’à ce que la confiture ait refroidi.